lundi, novembre 15, 2010

Y' en a Navarre !

Il est de retour. Officiellement. Le cauchemard fait cigare. Un type qui a bâti fortune dans le marketing (beurk) a repris l' affaire et compte à nouveau polluer les civettes de France (700 quand même), et même à l' international (vont être contents, les étrangers), avec le Navet Navarre.

Pour ceusses qui auraient raté les précédents épisodes de ce film d' épouvante de série Z, le Navarre était promu par son ancien concepteur comme un "cigare de luxe à la française" qui allait -roulements de tambours, sonnez trompettes- vous mettre le palais à l' envers, Messieurs Dames. Soignés, beaux à regarder mais parfaitement infumables et hors de prix, les Navarre disparûrent de la circulation aussi vite qu' ils étaient apparus, et on ne trouva pas grand monde pour le déplorer hormis une poignée de gars du Sud dont le palais a été ravagé par l' abus de Pastis et son créateur qui fit remarquer sobrement que ceux qui n' avaient pas aimé son cigare étaient tous des cons ne goûtant ni au beau ni au bon (je passe sur la tentative tragi-comique d' envoyer un cabinet de ces horreurs au Sarkozystan pour sauver l' affaire). Soit...

Et voila que je retombe sur quelques articles de presse, annonçant en fanfare  que "quand y en a plus, y en a encore" et que l' affaire est relancée. Ze new boss, specialized in marketing (beurk bis), "a fait table rase des erreurs passées, bossé son dossier, étoffé le réseau sanitaire de vente (Altadis), projeté de construire un musée des horreurs du cigare pour promouvoir l' "Hermès" du cigare"; nous apprend le journaleux dont la plume a trempé dans le miel et la langue semble cousue sur le postérieur de l' interviewé. On apprend même via le blog d' un fan qu' un "trésor, un stock de Short Robusto et de Double Co datant de 2007 et de 2008, pourrait constituer un Navarre millésimé". Diantre, quelle affiche...

Et quid du goût ? Pas un mot... Mystère, ou plutôt suspense... J' ai parfois la langue piquante mais je suis un garçon bien intentionné, j' espère donc pour l' audacieux repreneur qu' il aura là aussi procédé à du changement, parce que pour avoir goûté deux fois aux Navarre (et en avoir généreusement offert à mon entourage qui depuis ne m' adresse plus la parole et dépose toute les semaines devant ma porte des étrons emballés dans du papier journal enflammé), je puis certifier que les Navarre étaient au plaisir ce que William Saurin est au cassoulet traditionnel, de la daube en boite cabinet de 50 (pour les curieux, taper Navarre dans mon moteur de recherche).

Les prix, plus proches du vol à main armé que de la vente, semblent ne pas bouger (remember le luxe à la française, please), on nous annonce donc le cabinet de 25 Double Co à 472.50 €, soit 19 € la mauvaise blague à l' unité.

J' attends avec impatience les retours des civettes sur le "(re)nouveau" Navarre, il s' etait passé plus d' un mois pour écouler une boite de l' ancienne version et les amateurs n' avaient pas été déçus du voyage (à comparer pour l' image avec un vol de 18 heures en Tupolev en classe éco au prix de la Classe Affaire chez Air France).

To be continued, comme on dit dans les sagas hollywoodiennes...

N.B : ajout de l' interview pour les curieux :  http://minilien.fr/a0lunn


vendredi, octobre 15, 2010

Arturo Fuente - Rosado Gran Reserva

3 modules du plus court au plus long : Magnum R52, R54, R56. Un peu plus de 9€ pour chacun (sauf le 1er à 8.40 €), les centimes s' ajoutant avec la taille qui s' allonge et le diamètre qui s' élargit.

                                             (Crédit photo : stogiereview.com)

Origine : St Domingue, à l' exception de la cape sungrown équatorienne vieillie de 8 à 10 ans.

Je vais faire l' impasse sur le suspense, et spoiler l' intrigue : c' est bien façonné, visuellement assez impressionnant (pour qui la taille compte), mais c' est d' une linéarité sans faille et passé l' effet de surprise qui consiste à découvrir une nouvelle vitole, j' ai fumé les 3 modules sans grand enthousiasme.

L' argument de la cape âgée de 8 ans n' y a rien fait, je reste peu convaincu (en général) de l' importance du rôle de cette dernière dans le goût d' un cigare. D' après Fuente, c' est elle qui serait à l' origine du goût poivré de la série Rosado. Admettons.

Encore faut il que sorti du poivre, et même si on est dingue de ce condiment, soit proposé autre chose au menu et ce n' est pas vraiment le cas. Etrangement, alors que je pensais que le plus petit module serait celui qui me plairait le plus, c' est à l' inverse le plus grand qui m' a paru un peu plus complexe, avec son boisé poivré, et sa fumée un peu plus crèmeuse.

Et puis il y a cette tendance aux gros cigares pour grandes gueules qui m' irrite. Je les trouve, avant même de les avoir allumés, assez peu aimables et plutôt antipathiques...

A noter qu' ils sont vendus aux Etats-Unis (comme souvent) moitié prix par rapport à l' Europe, plus en rapport donc avec ce qu' ils proposent et qui inviterait à la bienveillance si j' étais de l' autre côté de l' Atlantique.

R52 et R54 : 2/5
R56 : 2.5/5

Préférez dans cette gamme de prix et toujours chez Arturo Fuente, la Série Hemingway, le Short Story par exemple à 8 €, et qui lui ne vous invite pas à spoiler l' affaire, au contraire. Un court métrage à l' intrigue solide et bourrée de rebondissements.

Ce sera pour moi un clap de fin sans opus à suivre pour la série Rosado.

vendredi, octobre 01, 2010

L' Amateur de Cigare - Nouvelle formule

6.50 € soit une augmentation d' 1 € pour une nouvelle maquette et un cahier de dégustation désormais détachable, c 'est la nouveauté de l' ADC pour cette fin d' année 2010...

J' ai pour ma part retrouvé tout ce qui m' énerve désormais dans ce genre de magazine : des pubs (encore et toujours) à foison pour des montres (de luxe), des bagnoles (de luxe) et des sacs à dos (de randonnée). Les mêmes stéréotypes qui véhiculent une image exclusive et altière du cigare façon réunion du MEDEF... Je ne parle même pas des conseils voyage, CD, livres et de la sacro-sainte interview people sans intérêt aucun...

Je passe sur les "dégustations" - tout est plus ou moins bon pour ne fâcher aucun distributeur - et sur les notes données qui ne tiennent - réunion du MEDEF toujours - pas compte du prix, entre autres.

Pour parfaire le tout, et sûrement pour ne pas trop déplaire non plus aux associations anti-tabac, ces faux-culs de l' ADC ont exhumé le sinistre Audureau, président de DNF et à l' origine (entre autres) de la mise en déroute de tous les concurrents de l' ADC; afin de contrebalancer une interview du Pr Even (pneumologue reconnu) remettant en cause la nocivité du tabagisme passif faute d' étude sérieuse. Entre autres joyeusetés, on peut lire en guise d' argument contre Even et ceux qui se questionnent sur le sujet (accrochez vous, ça décoiffe) : "les chambres à gaz et la Shoah ont eu Faurisson, la lutte contre le tabac a ses négationnistes aussi*". Ni plus, ni moins. En lisant cela, j' ai eu envie de rappeler que... Et puis non, j' ai la flemme et j' en ai déjà parlé dans d' autres billets... Je continuerai néanmoins de rappeler sur ce blog que si fumer peut tuer; proférer des âneries injurieuses ad nauseum non et c' est sans doute heureux pour les quelques experts en la matière...

Tout cela pour dire que ce nouvel ADC m' a mis de fort mauvaise humeur et que je n' en recommande pas l' achat. Mieux vaut, pour ceux qui ne le seraient pas encore, s' inscrire sur un forum. On y débat avec des gens de toutes origines sociales, on échange des impressions, des conseils (avisés), on n' y subit pas de publicité, on discute même (intelligemment et parfois âprement) des dangers du tabagisme et c' est totalement gratuit.

Autant de bonnes raisons de dépenser ces 6.50 € dans une bonne vitole plutôt qu' une médiocre revue.

N.B : les nouveaux Arturo Fuente sont dans ma cave, je reviendrai à vous après y avoir mis le feu ;-)

* Mathieu Kassovitz fut aussi qualifié dans un autre domaine de "Faurisson du 11 Septembre" par le médiocre Renaud Revel de l' Express pour avoir osé émettre un doute - un simple doute - sur la version officielle servie par l' administration Bush.

lundi, septembre 20, 2010

Orwell...

"Au second étage d' un immeuble récent, je subis la fumée de cigarette qui vient de la terrasse du premier étage", "J' habite en immeuble collectif et le voisin du dessous, gros fumeur, m' incommode par les effluves de fumées de son tabac", "Nous sommes victimes de tabagisme passif important de la part de la voisine du dessous", "Mes voisins fument à leur fenêtre"... (liste non exhaustive de témoignages sur le site d' une association anti-tabac).

Réponse type du Président de l' association : L' interdiction de fumer, dont les conditions sont prévues à l' article R. 3511-1 du code de la santé publique, ne s' applique pas dans les lieux d' habitation privée. DNF a tenté de faire valoir auprès des pouvoirs publics les nombreuses plaintes de ce type qui lui parviennent quotidiennement, mais l' association s' est trouvée très isolée dans cette démarche. Si vous souhaitez que ce trouble de voisinage soit un jour pris en compte, vous devez manifester votre mécontentement en écrivant en nombre à vos élus.

En attendant de faire passer une interdiction de fumer dans les lieux d' habitation privée (ils ont échoué pour le moment mais y reviendront, comptez sur eux, pour la faire passer), les mêmes se félicitent qu' à New-York, le très buschiste (pro-peine de mort, entre autres) et évadé fiscal notoire (selon un article de l' Expansion.com mis en lien en fin de post) Michael Bloomberg (ancien fumeur) ait désormais fait interdire de fumer dans les parcs publics et sur les plages (il est vrai que fumer dans un parc est nettement moins civique que de mettre à l' abri dans des paradis fiscaux quelques centaines de millions de $ pour échapper à l' impôt de solidarité. On a les valeurs qu' on peut). Mr David Douillet, nouvel élu UMP et qui aurait dû se limiter à limer les tatamis plutôt que les bancs de l' Assemblée Nationale, pousse d' ailleurs pour que la même législation soit appliquée en France. Pour lire son intervention : http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-88451QE.htm 

Résumons : selon ces associations "bienveillantes" qui ne chassent pas du tout les fumeurs où qu' ils soient, il n' y pas de tentative de prohibition en France, et les soupçonner de tout faire en ce sens relèverait du mauvais procès d' intention. Hier ils saluaient (moi aussi) ceux qui sortaient sur leur balcon pour ne pas déranger les autres. Aujourd'hui, ils conseillent systématiquement de porter plainte contre eux parce qu' il est devenu intolérable de gêner autrui en fumant sur son balcon (ou dans sa cave, hein, ça vaut à peu près partout et maintenant même en plein air).

Ca a commencé tranquillement avec les restaurants et lieux couverts fréquentés par le public (j' étais plutôt pour), ça continue avec très prochainement les terrasses de café et restaurants non couvertes, les lieux publics quels qu' ils soient, et dès que possible les lieux d' habitation privée (je passe sur les affiches de cinéma gommées ou tout simplement interdites et le cortège d' imbécilités qui va avec).

Et le plus beau (ou le pire, selon où on se place), c' est que quand on prévient les gens peu avertis que c' est en route, et que c' est pour bientôt chez nous, en France, on vous regarde avec un sourire l' air de dire "t' en rajoutes pas un peu, là?". On vit une époque résolumment formidable...

Etant accessoirement fasciné par l' astronomie et tout ce qui gravite autour de la discipline, je suis souvent tenté de répondre à tous ceux qui rêvent de conquête spatial et de colonies extra-terrestres qu' exporter la bêtise humaine dans l' univers n' est pas nécessairement une bonne idée tant elle est infinie. Ca pourrait vite agacer toute autre forme de vie (vraiment) intelligente pour peu que nous ne soyons pas seuls...

N.B : pour ceux qui ne connaissent pas le pédigré du "sympathique" Bloomberg que les anti-tabacs célèbrent : http://minilien.fr/a0lt2q

P.S : les liens cliquables fonctionnant mal, je les convertirai dès que possible. Il vous faudra copier/coller les adresses en attendant que ce désagrément que j' espère temporaire soit résolu.

lundi, septembre 13, 2010

Partagás - Salomones La Casa del Habano

A ne pas confondre avec le Salomon de Partagas, produit officieusement en boites de 25 mais non inscrit au catalogue Habanos SA.

Celui-ci est présenté en boites de 10 et réhaussé d' une double bague Partagas/La Casa del Habano. Tarif : 22 € la pièce.



Impressions ? Visuellement superbe, gustativement décevant. J' ai senti dès le démarrage que ça ne m' irait pas (arômes herbacés que j' abhorre et qui persisteront jusqu' à la fin), la suite n' a pas arrangé les choses, entre linéarité et monotonie. J' ai noté sur la fin une hausse de puissance, jusque là discrète tant la fumée est courte en bouche, mais elle s' est vue accompagnée d' un peu de piquant un peu décourageant, j' ai quitté la vitole sans regrets autres que d' avoir dépensé 22 € pour ce cigare qui ne les vaut pas puisqu' il n' est ni franchement mauvais, ni très bon.

Pour avoir lu ceux qui ont goûté le Salomon "officieux", c' est le jour et la nuit semble t' il. Il faut dire aussi que le prix de l' original est presque double (aux alentours de 40 €) et la diffusion confidentielle.

Toujours est il que les plus aventureux peuvent tenter leur chance avec ce Salomones LCDH tandis que les autres pourront, pour 7 euros de moins, se rabattre sur la vaisseau-amiral de la flotte Partagas, le (très souvent en forme) Lusitanias, rarement décevant et autrement plus flamboyant.

2/5 pour l' aspect, la qualité de fabrication (et le prix qui m' interdit de lui donner la moyenne).

N.B : Nico me fait remarquer que les deux cigare s' appellent précisément Salomon pour l' original et Salomones (même au singulier) pour le LCDH.

mardi, août 31, 2010

Trinidad - Short Robusto EL 2010

Cadeau de ma tantine, venue des Baléares, que je remercie car sans elle, je n' aurais jamais déboursé 18 € et des bananes pour ce petit joufflu. Ce n' est pas un secret, je n' aime pas ce genre de module dont l' esthétique me révulse et le tempo me frustre.



Je n' ai jamais vraiment accroché à Trinidad, sauf le Reyes qui est vraiment une friandise mais qui est hélas vendu beaucoup trop cher (8 € pour un petit co).

Si on retrouve chez ce Short Robusto la ligne de goût caractéristique des Trinidad (miellé/brioché), il ne me réconciliera pas avec ce type de module. Le démarrage est trop lent, il ne se complexifie qu' à l' entame de la seconde moitié, là où le cigare commence à vous brûler les lèvres, quand bien même vous le fumez doucement. Quand j' entame un Short Robusto, je ne peux m' empêcher d ' avoir la sensation d' allumer la fin d' un Double Co, quand celui ci commence à chauffer et que vous êtes à 15 minutes de l' abandonner dans le cendrier.

Le Trinidad reste à mon goût le moins déplaisant dans ce créneau, mais je ne parviens toujours pas à comprendre comment, à l' instar des Nub du Nicaragua (et leur concept marketing débile de "ni foin ni purin, juste le divin"), ce type de cigare remporte un succès auprès des amateurs. C'est très souvent (trop) cher, peu évolutif, et l' on reste sur sa faim. Autant choisir un Petit Corona, le Reyes pour les plus fortunés, ou dans un autre registre le toujours excellent Short de Partagas (entre autres).

Le prix, ici, plombe l' affaire un peu plus, où le Short Robusto représente à mon sens la quintessence du foutage de gueule cigaristique.

2/5.

dimanche, août 15, 2010

Philosophie .oO(fumeuse...)

Un commentaire laissé sur le blog il y a quelques mois par un visiteur m' expliquant que le Monsieur ne fumait pas de cigares cubains par "conviction anti-communiste" m' a interpelé et m' a rappelé en parallèle l' anecdote du mafieux JFK commandant à Pierre Salinger quelques milliers de "Petit Upmann" la veille de la signature de l' embargo des USA contre Cuba !

Cela m' a inspiré un petit sondage, ceux qui se sentent l' envie de développer leur avis peuvent le faire dans les commentaires.



P.S : je censurerai tous les avis contraires au mien, et les adresses ip des opposants anti-Castro seront transmises à qui de droit; leurs propriétaires iront fumer leurs dominicains dans des cachots croupis le temps de leur rééducation idéologique. Ne pas voir cet avertissement amical comme une quelconque incitation à choisir la bonne réponse.

jeudi, juillet 29, 2010

Thierry...Henry ?

Non, Thierry tout court. Et Thierry, belge de son état, non content d' avoir du goût puisqu' il semble accessoirement aimer les cigares et surtout mon blog; a détecté les fautes qui jalonnaient mes textes (qu' il apprécie grandement, je le répète, j' aime me caresser dans le sens du poil) et m' a soumis les rectifications à apporter !

C' est une bonne nouvelle pour moi, ce lecteur/contributeur est très attentif; c' est une mauvaise nouvelle pour les autres, j' en conclus que 99 % sont des fainéants ou des illetrés !

En représailles, je leur infligerai le fumage du Partagas Série Limitée D Especial 2010, plutôt décevant malgré un prix pour une fois correct (12 € et des bananes), ce qui constitue une punition somme toute assez modérée mais il fait beau, les oiseaux chantent, et je suis plutôt de bonne humeur.

Pour le reste de l' actualité, il se dit selon Le Canard Enchainé que le veule Sarko-Bling, en plus d' une baignoire, aurait demandé d' amménager l' avion présidentiel afin de pouvoir y fumer, ce qui est plutôt croquignolet quand on sait qu' il a déclaré publiquement être non fumeur. "Faites ce que j' dis, pas ce que j' fais, et si z' êtes pas contents, cassez vous, pov' cons!"

Sur ce, je retourne à mes vitoles et vous souhaite de bonnes vacances. Après la rentrée, on devrait avoir droit à ça, vivement Octobre !









N.B à Thierry : "bouffeur de frites" c' etait pour embêter une bande de sapajous belges (enfin une bande, ils étaient un et demi) qui venait saccager mon blog de leurs commentaires graisseux... Une longue histoire qui a bien fini, je les ai tous estourbis !

lundi, mai 31, 2010

Pour la journée sans tabac...

Le pneumologue Philippe Even estime lundi 31 mai dans un entretien au Parisien que la nocivité du tabagisme passif, la fumée des autres, est soit "inexistante", soit "extrêmement faible".

"On a créé de toutes pièces une peur qui ne repose sur rien", déclare ce spécialiste aujourd'hui retraité, présenté comme "un pionnier de la lutte antitabac". Pour lui, l'interdiction de fumer dans les lieux publics, destinée à protéger du tabagisme passif, ne repose sur "absolument rien".

"Une nocivité inexistante"

40% des études scientifiques "concluent à une absence totale de nocivité du tabagisme passif sur la santé", indique le Pr Even, président de l'Institut de recherche Necker. "Les 60% restantes estiment que le risque de cancer est multiplié par 0,02 pour la plus optimiste, et par 0,15 pour la plus pessimiste... contre un risque multiplié par 10 ou 20 pour le tabagisme actif", poursuit-il.

"C'est donc dérisoire. En clair, soit la nocivité est inexistante, soit elle est extrêmement faible", assure-t-il. Le pneumologue conteste également le chiffre de morts imputés au tabagisme passif (3.000 à 6.000 morts par an en France). "Aucune étude n'a jamais abouti à un tel résultat", dit-il.

"En agitant le chiffon du tabagisme passif, on a trouvé un outil d'une efficacité redoutable : la pression sociale", affirme le Pr Even. "Même si la cause est bonne, je ne crois pas qu'il soit bon de gouverner sur un mensonge", ajoute-t-il.


« C’est aussi, et surtout, une question de confort et de bien-être, soutient Gérard Audureau, président de Droits des non-fumeurs*. On manque peut-être d’études sur les effets du tabagisme passif en France, mais cela ne change rien au fait que les non-fumeurs en avaient marre de devoir supporter la fumée des autres. Il peut y avoir débat sur tel ou tel chiffre, mais cela ne remet pas en cause la principale avancée de cette loi, le droit que nous avons de respirer un air pur. »

N.B : il est à noter que sur un forum anti-tabac bien connu désormais des lecteurs, le sujet de discussion sur cette étude a été verrouillé arbitrairement (selon les propres termes de la modératrice) au bout de 15 messages. "Il peut y avoir débat"...mais pas trop quand même.

Dossier complet du Parisien ici

*A quand une association "Droits des Pas Contents contre l' Odeur de Grillades" pour faire voter une loi anti-barbecues ?

mercredi, mai 26, 2010

El Triunfador - Corona

Boosté par le succès d' une série limitée à un module (Lancero Maduro), Pete Johnson a élargi la gamme El Triunfador avec six nouveaux modules, permanents mais distincts, qualifiés de "Natural" par opposition à Maduro.

Ne sachant pas du tout à quoi m' attendre et emballé par les Tatuaje Brown et Red Label, j' ai opté pour une boite de Coronas, tout Nicaragua excepté le cape d' Equateur.



Bonne pioche ! C' est un cigare plaisant, assez léger, qui se rapproche à mon avis de la ligne de goût des Tatuaje Red Label, mixant le boisé avec des notes caramelisées assez gourmandes. La puissance monte doucement mais restera raisonnable et destine ce cigare plutôt à la matinée ou en apéritif, en prenant soin de ne pas l' accompagner d' un breuvage trop puissant qui effacerait ses arômes. Orientez vous vers un thé, ou un Mojito pas trop corsé.

Le mot qui me vient est friandise. Ce n' est pas un cigare de dégustation, quoique je testerai un module plus conséquent pour me faire un avis plus général sur la marque, plutôt un bonbon qui vous réveille les papilles en douceur façon roudoudou. En cela, il joue sans lui ressembler dans la même cour que le Perlas miellé de Trinidad.



Le tatoué confirme une fois de plus que le succès de ses cigares n' est pas un hasard, le seul bémol étant qu' il ne se trouve pas en France. Vous le trouverez outre-Atlantique autour de 150 $ la boite. Une bonne affaire, assurément.

4/5 sur l' échelle de gloups/miam/slurp.

mardi, mai 04, 2010

Sondage terroirs

Depuis quelques années, on note une réelle percée des cigares de qualité en provenance (majoritairement) du Nicaragua et de St-Domingue qui, à mon sens, commencent à sérieusement rivaliser (quand certains ne surpassent pas) le terroir cubain.

Il y a encore 5 ou 6 ans, j' achetais 98 % de cubains, et je me risquais occasionnellement à goûter quelques cigares de Chez Davidoff ou Maya Selva sans être convaincu de leurs qualités intrinsèques hors marketing. Qui plus est, les offres "alternatives" de qualité n' étaient pas nombreuses et parfois difficiles à trouver.

Depuis, et grâce aux efforts de quelques importateurs inspirés, j' ai découvert (entre autres) les Padron, Ashton, Arturo Fuente, Nicarao, Don Pepin, Tatuaje, Oliva... et d' autres que je suis allé dénicher moi-même faute de distribution actuelle en France. De sorte que je me suis aperçu à la relecture du blog et en ouvrant mes caves que j' ai depuis quelques mois plus de cigares dominicains et nicaraguayens que de cubains !

Non pas que je délaisse les derniers au profit des autres, mais j' en suis venu à constater que je prends autant de plaisir voire plus à fumer un Cubao Lanceros qu' un Serie du Connaisseur N°1 de Partagas, et que cela vaut pour nombre d' autres cigares nés hors des terres cubaines. L' absence de mauvaise surprise concernant le tirage jouent aussi très certainement puisque je ne me suis jamais débarrassé de la crainte de tomber sur une bûche en décapitant un cigare cubain alors que cette demie seconde de stress m' est étrangère avec les autres terroirs).

Est ce dû à une évolution de mes goûts ? A la qualité du choix qui nous est actuellement proposé et qui m' incite à la découverte et à la fidélisation ? Aux deux peut-être...

Et vous, qu' en est il de la composition de votre cave ?

vendredi, avril 23, 2010

Tatuaje Brown Label EL

J' avais parlé en Février du Tatuaje Red Label Hermoso que j' aime beaucoup mais qui n' est pas disponible en France. J' apprenais alors que Sandro Stroili, le boss d' Eurotab et dénicheur de pépites, avait décidé d' importer en France le haut du panier de la gamme Tatuaje conçue par le sorcier tatoué Pete Johnson, le Brown Label.

Ma civette ayant commandé en priorité les éditions limitées, j' ai donc pu goûter (par ordre de preférence) :

Tatuaje Cojonu 2006 :


Tatuaje Reserva J21 :


Tatuaje Cojonu 2003 :


Il était à mon sens pertinent de parler des 3 réunis puisque la ligne de goût est ici aussi assez proche bien que chaque module possède des qualités propres que je ne détaillerai pas ici faute de recul mais les quantités disponibles étant limitées, je ne peux que conseiller aux curieux et amateurs de cigare de haute volée de se précipiter dessus quelque soit le module proposé car ils sont tous interessants !

Le Cojonu 2006 a ma preférence pour son caractère et son équilibre, là où le Robusto Reserva joue plutôt sur la puissance et le Cojonu 2003 sur la longueur. Du boisé, de l' empyreumatique, du torréfié, du cacaoté et même des notes de viande sêchée, tout y passe et on comprend pourquoi la gamme Tatuaje est un succès outre-Atlantique malgré des prix plutôt élevés pour le marché américain mais quand on voit ce qui est encore trop souvent proposé en France au même prix, on ne peut que saluer l' excellence de ces cigares du Nicaragua qui allient puissance et variété aromatique. Il s' agit là de véritables vitoles de dégustation, pas de conversation si ce n' est avec les anges et les étoiles, le reste du monde n' existant plus ! Débranchez le portable, éteignez radio et télé, écartez femme, enfants, chiens et chats; et embarquez dans la navette intersidérale Tatuaje...

De mémoire et à la louche, le Cojonu 2006 est à 13 €, le Reserva J21 à 11.60 € et le Cojonu 2003 à 13 €. Des tarifs somme toute raisonnables eu égard au plaisir dispensé même si le Cojonu 2006 n' est pas donné.

Me reste à tester le Gran Cojonu, l' Unicos et le Noella, moins confidentiels, mais je suis d' ores et déjà fan du label Tatuaje qui, à n' en pas douter, vous retournera le palais comme une crêpe à la Chandeleur...

Foncez ! Moi j' enfile ma combinaison de cosmonaute et j' y retourne...

dimanche, avril 18, 2010

L' énigme Don Pepin Garcia

Ce label nicaraguayen est l' un des plus côtés aux USA. Don Pepin Garcia est l' un des plus gros fabricants de cigares premium et la plupart de ses cigares sont très bien notés dans les revues spécialisées et sur les blogs (majoritairement américains).

C'est pourquoi j' avais décidé de m' offrir une boite de Green Label Oscuro Série en module La Fuerza façonné pour Espinosa & Ortega EO Cigars et de goûter le Blue Label en module Robusto.

Les deux bêtes :

Blue Série :


Green Série:


Si le Green Série est clairement plus sombre, c'est le Blue Label qui est le plus puissant (le module joue sûrement). J' ai décidé de parler des deux - plutôt que de les comparer - parce qu' ils sont au final très proches. Tous deux sont des "full-bodied" et sont calés à peu de choses près sur les mêmes arômes typiques, ai je pu lire, du goût Don Pepin : des cigares plutôt costauds pour le haut de gamme et poivrés.

Et c' est bien à ce niveau que le bât blesse à mon goût. Le poivre c' est bien, mais quand on commence sur du poivre, qu' on continue sur du poivre, et qu' on finit sur du poivre, mieux vaut être follement passionné par ce condiment et il semble que ce ne soit pas mon cas. Pourtant, et dans un autre registre, j' aime beaucoup la série VSG du dominicain Ashton, mais leurs cigares ne jouent pas uniquement sur ce registre qui, à la longue, fatigue et lasse un peu.

Des deux Don Pepin, j' ai preféré le Blue Label, un peu plus varié puisqu' au boisé/poivré viennent s' ajouter sur la fin (rassasiante !) quelques notes torréfiées , et c' est plutôt une bonne nouvelle pour ceux qui auraient envie d' essayer puisque seule cette série est disponible en France pour un peu plus de 7 €.

Malgré la relative déception - l' univers du cigare n' est pas jalonné que de réussites vous le savez bien - je recommande de le goûter. Ces cigares sont excellemment bien faits (comme souvent au Nicaragua) et il est fort possible qu' ils trouvent des amateurs français pour les apprécier.

Pour ma part, je ne peux pas dire qu' ils ne sont pas bons, tout au plus que les Don Pepin ne sont pas faits pour moi et je m' en désole tant j' aime ce terroir que je peine à reconnaitre au prisme de ces deux ambassadeurs...

Green Serie La Fuerza : 2/5
Blue Label Invictos : 3/5

vendredi, avril 16, 2010

Highway to hell ou knocking on heaven's door ?

De retour d' un raid à ma civette Le Duguesclin où, les choses étant parfois bien faites, je suis allé récupérer les cigares du biker Pete Johnson et j' ai rencontré fortuitement un lecteur du blog - qui venait aussi prendre des Tatuaje - et qui m' a fait remarquer que je n' avais pas posté depuis un bon moment ! Il se reconnaitra sûrement, il avait comme le créateur des Tatuaje un look de rocker... Nous verrons donc quelle partition ces cigares nous joueront, en esperant que ça envoie plus du bois que de la guimauve...

L' occasion faisant le larron, j' en profite donc pour poster quelques photos des dégustations à venir et j' en profite pour le remercier (et vous tous par ce biais, bande de galopins) de suivre assidûment les pérégrinations du bouddha en short. Lui aussi a pris du Tatuaje et un Don Pepin Garcia Blue Label. Peut-être postera t' il ses impressions quand il les aura goûtés.

En attendant, voilà le menu des jours qui viennent :






MIAM !

N.B : copyright de rigueur sur mes photos of course... Merci à l' Amateur de Cigare, à l' European Cigar Cult Journal et à Cigar Aficionado entre autres de respecter les créations originales du Maitre et de cesser de me harceler en me proposant des sommes indécentes par ces temps de crise pour s' allouer mes services... Mon talent artistique ne se marchande pas, qu' on se le dise !

samedi, mars 13, 2010

Partagas - Culebras

Un moment déjà que j' en entendais parler, occasion m' a été donnée d' en acquérir une boite (de 3) et de voir ce que le colubridé allait délivrer. Je précise qu' il est désormais fait main, ce qui explique son prix plutôt élevé aux alentours des 36 € la boite.



Côté look, il faut être doté d' une belle assurance pour fumer la bête en public. Le tirage est curieusement excellent malgré la forme alambiquée de la vitole, et je subodore que la tripe est moins chargée en feuilles car le cigare est étonnament léger en main.

Loin d' être déplaisant, calé sur des arômes boisés et terreux, légèrement torréfié sur le final, il est plutôt léger et un brin linéaire. La combustion s' avèrera excellente du début à la fin. A mon avis, il ne vaut son prix que par l' originalité qu' il présente, un cigare amusant à fumer (avec plaisir !) plus par curiosité que pour la dégustation.

Si vous en trouvez, faites en l' expérience, vous n' aurez pas de regret et vous aurez au moins amusé l' assistance si vous avez eu le courage de le fumer devant témoins.

3.5/5.

mercredi, mars 03, 2010

mercredi, février 24, 2010

DNF, le dérapage de trop...

A propos de la dernière campagne de publicité de DNF, mettant en scène des adolescents dans un simulacre de fellation contrainte où le sexe d' un homme a été remplacé par une cigarette (*je ne mets volontairement pas l' affiche que je trouve abjecte sur mon blog mais j' y reviendrai) :

- La secrétaire d’Etat à la famille Nadine Morano trouve cette campagne « profondément choquante et intolérable ». Elle a dénoncé un « outrage public à la pudeur » en promettant qu’elle allait demander son interdiction.

- «Je comprends que cette campagne puisse choquer parce qu’elle est inappropriée», a estimé la ministre de la Santé Roselyne Bachelot.

- «Cette campagne est allée trop loin», déplorait dès vendredi Christiane Ruel Présidente d'Enfance et Partage, jugeant ces photos «infiniment dérangeantes.»

- L’association Familles de France a porté plainte hier devant le jury de déontologie publicitaire contre cette campagne, qu’elle juge «ambiguë et déplacée», pour cause de «message incompréhensible».

- «C'est un abominable retour en arrière de tout ce qu'on a fait depuis 40 ans», a réagi Florence Montreynaud. Membre «depuis 30 ans» de l'association DNF et en général «d'accord avec tout ce qu'ils font», elle demande elle aussi «l'arrêt immédiat» de cette campagne.

- l' ARPP, autorité de régulation professionnelle de la publicité, demande la suspension de la campagne de publicité de Droits des non-fumeurs assimilant l'addiction au tabac à la soumission sexuelle. L'affiche enfreint pas moins de 4 articles du code de déontologie de la profession.


*Assimiler viol et tabagisme chez les jeunes ("une fellation forcée peut être considérée comme un viol depuis un arrêt de la Cour de cassation de 1997"), voila l' amalgame répugnant que DNF, une association d' extrêmistes anti-tabac, tente de faire passer auprès de la population depuis quelques jours. C' était sans compter sur le bon sens d' une large majorité de la population et de responsables qui, une fois n' est pas coutume, ont décidé de siffler la fin de la récré et de la démagogie décomplexée.

Cette campagne est scandaleuse à plus d' un titre. D' abord elle part du postulat que les jeunes sont contraints et forcés de fumer, ce qui est faux et mensonger. L' industrie du tabac, pour laquelle je n' ai pas de sympathie particulière, incite les gens à fumer par de multiples moyens, souvent détournés, contre lesquels il faut lutter mais pas n' importe comment en assènant n' importe quoi ! Scandaleuse ensuite parce qu' elle met sur le même plan le tabagisme chez les jeunes et les violences sexuelles commises sur les adolescents, avec toutes les conséquences psychologiques et les ravages qu' elles constituent. On comprend dès lors l' émoi des victimes devant cet amalgame dont les responsables tentent de balayer maladroitement l' évidence après coup.

Et Gérard Audureau, président de DNF et coutumier du double discours - l' un radical devant ses militants et l' autre plus polissé pour endormir l' opinion - de rétropédaler en déclarant "qu' il n' y aucune connotation sexuelle dans ces visuels. Ils se contentent d' évoquer l' autorité, la soumission. On peut y voir par exemple un adulte qui met la main sur la tête de son enfant, et qui ainsi exerce son autorité» (une variante à lire ici). Le Comité National contre le tabac vient d' ailleurs timidement à son chevet en expliquant que les gens n' ont pas compris le message des visuels.

Est ce clair, citoyen ignorant ?! Ce n' est pas nous qui avons dérapé, c' est toi qui n' a pas compris ! Y a pas simulacre de viol, y a des p'tits jeunes qui discutent innocemment au niveau de la braguette d' un adulte paternel et caressant... Un communiqué de presse* en forme de grand écart suivra sûrement bientôt, nous expliquant que les propos ont été déformés par ces salauds de journalistes à la solde de Philip Morris, alimentés par des drogués asociaux et autres vrai/faux non fumeurs et que la polémique n' a franchement pas de raison d' être... (*La réalité dépassant la fiction, le communiqué officiel, dans le plus pur style stalinien, vous explique ici que les répugnants sont "les bien-pensants qui y ont vu une soumission sexuelle". Les gens ont l' esprit mal placé, j' vous jure...).

«Les bonnes campagnes sont celles qui choquent» argue Audureau, bravache... Vraiment ? Pourquoi alors avoir demandé expressément sur le forum de DNF de censurer et de bannir sans préavis (SIC) tous ceux dont la voix s' élève contre l' infâmie ?

Cette fois-ci ils n' auront trompé personne. Mieux vaut tard que jamais.

Mise à jour : pour éviter d' être censuré et désavoué au sommet de l' Etat, DNF vient de faire savoir par l' intermédiaire de son agence de pub' que les affichettes "n' étaient pas destinées à être largement distribuées et qu' il n' y a donc rien à interdire". Après les victimes de viols escamotées, la campagne de pub' fantôme... Sauve qui peut mais le masque est tombé.

N.B : bien que je ne compte pas relayer régulièrement l' actualité de cette engeance, je rappelle que DNF est subventionnée par l' impôt citoyen à hauteur de 100.000 € par an, et que par conséquent ce vieux monsieur ne mêne pas "sa barque comme il l' entend". C'est l' affaire de tous et de toutes.

lundi, février 22, 2010

Zino Classic - N°7



Hondurien/Dominicain.

J' ai été doublement téméraire en testant ce cigare : d' abord parce que je n' aime pas les Davidoff en général, ensuite parce que malgré de multiples tentatives je ne me suis jamais fait à la ligne de goût des cigares du Honduras...

Une fois de plus, j' en suis pour mes frais, et je ferai bref puisque je n' ai rien à dire de positif sur ce cigare, extrêmement linéaire, essentiellement herbacé et dont le mélange m' a donné l' impression d' avoir veilli dans un fût de vinaigre bon marché.

Reste une interrogation qui perdure : comment se fait il que Davidoff soit l' une des marques les mieux représentées dans nos civettes et les plus vendues dans le monde ? Mystère, ou magie du marketing...

Zéro pointé sur toute la ligne puisque son teint blafard ne le rend même pas agréable à regarder. Le pauvre Zino est tombé bien bas depuis qu' il a quitté Cuba et il est toujours triste de voir une étoile se ternir.

mercredi, février 17, 2010

Tatuaje Havana VI - Hermoso

Le hasard faisant parfois bien les choses, Guillaume Tesson consacrait il y a quelques semaines sur son excellent blog un billet à Pete Johnson et sa marque nicaraguayenne Tatuaje alors que j' étais en attente d' une boite... Dingue, ouf', décoiffant non ? La vie, des fois, c' est comme une boite de chocolat...

La gamme est fournie, non disponible pour le moment en France (il se peut que ça change auquel cas j' y reviendrai) et à défaut d' avoir testé les Reserva qui semblent être le haut de gamme du catalogue, j' ai opté pour la série Havana VI, constituée de cigares premium "medium-bodied" donc plus doux que les "full-bodied" et 100 % Nicaragua, module Corona Gorda.



(Je sais, la photo est floue, c' est voulu, je suis un artiste, pas un photographe de baluche...).

Je passe sur l' esthétique, irréprochable, et la couleur cacao qui donne envie de croquer dedans; ce qui serait une mauvaise idée à moins d' avoir envie de jouer de la flûte traversière... Le cigare est comme souvent dur au toucher mais le tirage est parfait, ni trop ample ni trop fermé (DTC le cubain, once again !).

L' entame est assez douce, et une saveur marquée et persistante de caramel au beurre se détache rapidement. Le cigare monte doucement en puissance dans sa seconde moitié et vire vers des arômes lègers de moka et de caramel pour un final comme annoncé moyennement rassasiant mais agréable.

C' est un cigare plaisant mais non dédié à mon avis à la dégustation contemplative, plutôt un bon cigare de compagnie (moi et mon journal) à réserver aux matinée accompagné d' une boisson qui n' écrasera pas ses arômes comme un thé par exemple...

J' aurais pu être déçu mais j' avoue ne pas être mécontent de pouvoir compter dans ma cave sur des moments de douceur quand je n' ai pas envie de m' envoyer un missile sol-air avec contre-mesures en direction du palais genre la série V d' Oliva...

Aux environs de 6.5 $, je le trouve néanmoins un peu cher mais il est vrai que Pete Johnson façonne des cigares de qualité et comme on dit, mon bon môsieur, "la qualité ça se paye" (et puis c' est un biker façon Sons of Anarchy et ça coûte cher, les Harley avec guidon en cornes de vache et sacoches à lanières...).

3.5/5 sur mon échelle de miam/gloups/yabon.

A suivre pour le reste de la gamme si...

P.S : le chat est resté sur mes genoux quasiment tout du long, preuve que la fumée n' envahit pas tout l' espace dès l' allumage façon "Operation Desert Storm shot the talibans, bastards !"...

mercredi, janvier 20, 2010

Mise à jour

Un bref post-it pour signaler aux contributeurs qu' une modération des messages a été mise en place, non pour censurer les posts qui me déplairaient, mais tout simplement parce que le blog est régulièrement spammé et qu' il est fastidieux pour moi de passer tous les sujets en revue pour les nettoyer. Ca ne changera rien pour vous, il me faudra juste les valider manuellement pour qu' ils apparaissent.

P.S : je vote pour la décapitation à la hache rouillée d' une minorité de crétins cupides qui - comme d' habitude - emmerde une majorité paisible et la contraint à sécuriser un peu plus l' espace publique contre son gré.