vendredi, octobre 26, 2012

Fonseca - Gordito ER 2011

Une bestiole issue de la marque Fonseca, d'ordinaire plutôt destinée aux bourses modestes et légères. La curiosité (un vilain défaut, parfois) m'a poussé à acquérir un exemplaire de cette édition régionale dévolue à la France malgré le module, un gros Corona Gorda, que je n'aime pas plus que ça.

(T'as de beaux yeux, tu sais ?)

Bien rempli mais souple, enrobé d'une jolie cape soyeuse, le Gordito me fait de l'oeil. Le tirage est nickel, action, feu ! (Je laisse les préliminaires du tirage à cru aux gourmets, je suis du genre à la hussarde).
Premières bouffées assez quelconques mais exemptes de piquant, c'est déjà ça de pris. Je regarde en même temps le dernier épisode téléchargé (DTC, Hadopi) de la saison 3 de Downton Abbey (attention spoiler : je ne me suis toujours pas remis de la disparition au casting de la gouleyante Sybil) et, mauvais signe, l'intrigue retient plus mon attention que le cigare. Pour être clair, "l'entame du Gordito - Downton Abbey = emmerdement". Mauvaise équation, d'autant que la variable arôme est timide.
A partir de la seconde moitié (de la vitole, pas de l'épisode), ça se réveille un peu, les épices arrivent sur la pointe des pieds, façon danseuse, mais le boisé lassant domine et seule l'engueulade entre Robert et Cora me tient en haleine. Au final l'épisode finit (comme souvent) dramatiquement (ça donne envie de voir le prochain) alors que le Fonseca sombre dans l'anecdotique; qu'il clamse ou pas, on s'en fout...
9€50 le téléchargement cigare, ça fait cher pour un scénario rachitique et un peu plus d'une heure pour en venir à bout (plutôt que de le regretter). Fonseca ira refourguer sa franchise Gordito ailleurs...

Downton Abbey  épisode 6 : 3,5/5 (avec Sybil, j'aurais mis 4)
Foseca - Gordito ER 2011 : 2/5 (avec du goût j'aurais mis plus)

lundi, octobre 08, 2012

54,42%

Non, ce n'est pas le taux recommandé d'humidité pour conserver ses vitoles mais le pourcentage de votants ayant plébiscité la réélection d'Hugo Chávez à la tête du Vénézuela. On cause rarement politique sur ce blog mais là, c'est de la grande gastronomie, du cousu-main; une belle quenelle de 180 à la sauce sud-américaine adressée à tous ces petits marquis poudrés et leurs affidés qui parlaient en boucle de "resserrement dans les sondages et d'usure du pouvoir".
Une victoire que j'aurais bien fêtée avec un Bolivar fort à propos mais faute de grive, c'est un double corona de chez Hoyo de Monterrey tout en douceur qui fît l'affaire.



Je profite également de l'occasion (faisant le larron) pour adresser une missive au bel Hugo, qu'on sait assez proche des frères Fidel et Raul : demande aux frangins de faire le ménage chez Habanos SA, qu'ils arrêtent de sabrer du catalogue de fameux cigares au motif que les gros boudins surfacturés se vendent mieux, et propose leur de racheter la marque Bolivar.
Un puro vénézuelien genre Lonsdale frappé du nom qui porte la révolution, ça aurait de la gueule !
¡ Viva la Revolución !