dimanche, juillet 29, 2007

Viva La Revolución !


Ca couvait depuis quelques mois. Las de toujours lire la presse pro-cubaine qui raconte les mêmes choses mois après mois, de toujours voir les mêmes têtes dans ma cave; le soulèvement, l' envie de changement, étaient inévitables... Il a beau me regarder d' un mauvais oeil, le leader Maximo, j' ai fait ma révolution de palais en douceur, et d' un naturel peu téméraire, j' ai fourbement profité de l' été où tout le monde part en vacances pour prendre la main et tout chambouler !

Suivant les avis de camarades vegueros (qui se reconnaitront mais dont je ne peux donner les noms sans risquer qu' ils se retrouvent dans des geôles cubaines), je me suis attelé depuis quelques temps à me constituer une petite armée de guerilleros composée de valeureux dominicains pour tâcher de renverser l' ordre établi. A sa tête, des officiers compétents : Général Ashton, Commandant Fuente et quelques braves : Opus X, Sorcerer, Torpedo, Très Petite, Short Story... Cela s' étoffera par la suite et je compte bien y joindre quelques troupes d' élite du Nicaragua...


Même chose pour la doctrine officielle ! Fini l' ADC et sa bande de vendus au pouvoir en place. J' ai trouvé un journal dissident, qui parle de tout, et pas seulement des mêmes avec son habituelle langue de bois faite pour plaire aux cadres du Parti.

J' vous l' dis, la révolution est en marche, et on ne m' arrêtera plus !

D' un autre côté, Cuba reste...Cuba. Ses odeurs, ses arômes, sa musique, son rhum... Plutôt que de tenter le putsch qui finirait aussi brillamment qu' à la Baie des Cochons, je vais jouer la cohabitation, l' entente cordiale, bref le compromis plutôt que la guerre froide façon crise des missiles, mais sur un pied d' égalité : pas question d' entendre des "mouiiii c' est pas mal mais ça ne vaut pas blablabla..."

La tâche est ardue, certes, mais l' enjeu vaut le combat. Et puis, si j' échoue, ce n' est pas si grave, ça m' en fera plus pour moi !

Gniark.

P.S : les gringalets de chez Davidoff peuvent rester chez eux...