vendredi, juillet 26, 2013

Selectos - Corona (Cuba, marché intérieur)

Après les El Credito (emballés dans un paquet estampillé El Cacique, mais qui n'en sont pas malgré leur similitude comme on peut le voir sur cette image), j'ai eu le plaisir de goûter une seconde fois aux cigares réservés au quotidien au marché intérieur cubain. Si vous voulez connaître l'historique de ces cigares et où les trouver sur place à Cuba, je vous conseille l'excellent commentaire laissé par "yvanpasterrible" sous l'article concernant les El Credito.
Pas de chichi, le tout est emballé de la même façon, dans une feuille de papier blanc estampillée sommairement au tampon au nom de la marque, et les vilains bâtons restent de la tripe courte habillée de feuilles de cape plutôt frustres.



Je n'ai pas noté de différence de goût notable avec les El Credito, on reste dans le boisé agréable légèrement épicé avec quelques notes torréfiées sur la fin. Ils m'ont par contre semblé mieux manufacturés (toutes proportions gardées, je doute qu'ils fassent l'objet de contrôle qualité) puisqu'exempts de trous dans la cape, ce qui est appréciable quand on a autre chose à foutre que de coller des rustines pour éviter de jouer de la flûte traversière et d'avoir la désagréable impression de tirer sur un tuba.
On est aussi dans la même gamme de prix très (très) abordable (1 € la botte de 25) et le plaisir est là.
Rien que pour ça, j'irais bien vivre à Cuba !
Muchas gracias à Jean-Marc pour m'avoir proposé de m'en dénicher une botte, à Maelia de les avoir ramenés de là-bas, et à Olivier pour avoir accueilli dans sa cave les précieux avant qu'ils n'atterrissent dans la mienne, puis dans mon bec !

mardi, juin 04, 2013

La Ley - Robusto

Voila un chouette cigare façonné par Didier Houvenaghel, créateur de la marque de cigares nicaraguayens Nicarao dont j'ai déjà parlé sur ce blog.

(© sigarprat.no)

Vendu de mémoire 11,50 € (pas donné), un peu plus joufflu qu'un robusto cubain, habillé d'une cape caramel à faire passer un Carambar pour un visage pâle et doté une fois dégoupillé d'un tirage qui renvoie n'importe quelle vitole cubaine à l'âge de pierre, ça rutile ! Au coeur, une tripe issue d'un "blend" Nicaragua/Honduras. Pas un puro nicaraguayen, donc.
Allumage impeccable, un fond de bois précieux et d'épices douces, ça démarre bien et sans coup de matraque malgré le gabarit imposant.
On ne va pas se mentir et parler de tiers, le cigare évolue en deux moitiés, assez similaires à l'exception de notes de fruits rafraîchissantes et d'une puissance qui grimpe dans la seconde moitié sans jamais vous bastonner le palais.
La cendre blanche est de très bonne tenue et contraste avec la cape, ça parait rien mais c'est joli à regarder. On peut même se payer le luxe de profiter du spectacle sans avoir à le rallumer, la combustion est réglée pile poil comme il faut. On termine la séance rassasié mais pas gavé.
Je trouve à titre personnel les cigares de Didier Houvenaghel toujours étonnants dans le sens où, à l'aveugle, je ne retrouve pas les arômes spécifiques aux vitoles du Nicaragua mais si j'ai fini par me lasser des Nicarao (manque de richesse et problèmes récurrents d'éclatement de la cape pour les robustos), je me régale avec ce La Ley qui change du registre que j'ai l'habitude de côtoyer.

Note miamesque : 4/5

jeudi, avril 25, 2013

A venir...

Faute de nouveautés, et d'un ralentissement dans la découverte de nouvelles vitoles à encenser ou à vouer au bûcher, le rythme des billets a significativement diminué ces derniers temps.
Je compte néanmoins, d'ici une quinzaine de jours si tout roule comme prévu, faire la revue de deux cigares estampillés For de las Antillas ainsi que du robusto de la nouvelle marque La Ley.
Aux turbulents P1P2Cistes (bande de galopins !) qui attendent que je commente la nouvelle création made in France du Navet, le Navarrillo, j'annonce que ma civette n'en commande plus depuis la première et dernière boite qui lui est restée sur les bras 3 mois avant qu'un échappé de l'hôpital psychiatrique de Rennes passablement délirant et alcoolisé ne rafle les derniers qui y prenaient la poussière (il a dû les prendre pour des Carambar)... C'est donc avec des regrets mesurés mais sincères que je les informe que je ne serai pas en mesure de tester brûler la dernière trouvaille de Navarrenx, et j'en suis d'autant navré que ça me vaut à chaque billet une avalanche de commentaires enragés/outragés dont je suis particulièrement friand et qui me reprochent mon manque de soutien à la production française de cigares hauts de gamme.
A bientôt, donc, je fais au plus vite.