samedi, novembre 19, 2011

Don Pepin Black Label - Belicoso

Cigare du Nicaragua du désormais connu Pepin Garcia, la gamme Black étant censée être plus corsée que le Blue Label.


Je vais la faire courte, c'est du pur Don Pepin : linéaire, poivré (du poivre, du poivre et encore du poivre) et c'est effectivement un chouilla plus puissant que le Blue Label sur la fin.
Le bodybuildé n'en demeure pas moins chiantissime (heureusement que j'ai pris un module court qui ne dure pas des plombes) et à moins d'être fan de "Pumping Iron", bomber du torse ne sert à rien quand on se contente de faire de la gonflette.
Le pire est qu'il n'est même pas mauvais; mais savoir que Pepin Garcia est capable de façonner de jolis cigares (en collaboration avec Pete Johnson entre autres) n'invite pas à la clémence et la bienveillance quand il se contente de décliner à l'infini une gamme dénuée d'originalité.
Grande gueule ne rime pas nécessairement avec caractère.

2.5/5, pour l'aspect, la qualité de roulage, et le fait qu'on ne le jète pas rageusement dans sa cheminée avant la fin (sans pour autant le quitter avec regret).

lundi, novembre 14, 2011

Bouddha en short même l'hiver !

Après avoir écumé le forum P1P2C, essayé toutes sortes de bougies (plus ou moins parfumées voire pas du tout), le papier d'Arménie (un cauchemard), le ventilateur et les fenêtres entrouvertes (aglagla l'hiver avec une pièce à 8°, l'écharpe et les moufles en prime, je vais enfin pouvoir fumer l'hiver en évitant les engelures.
Le tout, Mesdames Messieurs, pour 450 € TTC, fournitures et pose comprises ! Pour ceux qui seraient tentés par l'affaire, prévoir à la louche 60 € de fournitures (un aérateur avec commutateur, une grille avec volets à poser de l'autre côté du mur) et à peu près 3 à 4 heures de boulot suivant que le mur est en briques, béton, parpaings...




La fumée de cigare étant plutôt prégnante (je ne vous apprends rien), prévoir un débit d'extraction en conséquence. J'ai opté pour un Silentis évacuant 350 m3 pour une pièce faisant à peu près 70 m3, l'air est donc censé être renouvelé en 1/4 d'heure à peu près (j'ai une seconde pièce que je laisse parfois ouverte) mais je le laisse tourner pendant que je fume et étant donnée la forte odeur du cigare, il faut une demie-heure pour que celle-ci soit totalement évacuée.
Après essai grandeur nature, que du bonheur ! Contrairement aux bars équipés d'extracteur où vos oreilles se bouchent façon voyage en long courrier et la fumée s'envole à peine arrivée dans votre bouche, le débit est parfait; suffisant pour que la fumée ne sature pas la pièce mais il vous laisse le temps d'apprécier les volutes vaporeuses de votre vitole.
Ce n'est certes pas donné mais de toutes les solutions (efficaces) que j'ai pu lire, c'est la moins onéreuse et c'est de l'avis des professionnels plus sain que les purificateurs d'air et autres ionisateurs (qui ont l'inconvénient de nécessiter de tourner plusieurs heures). L'investissement est d'autant plus rentabilisé si vous habitez dans le Nord-Ouest, où l'hiver dure à peu près 5 mois et l'été 15 jours si on décompte ceux où il pleut.

Bouddha en short été comme hiver désormais !

mercredi, novembre 09, 2011

Padron - #3000 Natural Vs Maduro

Deux vitoles made in Nicaragua, a priori disponibles en France, dans deux versions, cape claire ou cape maduro.



J'avais déjà eu l'occasion de fumer le #2000, une sorte de robusto, en version claro, que j'avais trouvé plutôt bon et rustique, je me suis décidé à tester les deux #3000, sorte de Corona Gorda carrés.
Sur le plan aromatique, ils se ressemblent assez, calé sur un fond terreux qui se fait plus puissant au fil de la ballade, mais le Maduro est nettement plus cacaoté que le Natural. Le final est roboratif, une bonne collation avant fumage est conseillée sous peine de sentir le parquet tanguer sous vos pieds (je m'ai fait eu une fois avec Padron, pas deux).
Je ne vais pas en faire des tonnes, ce sont de bons cigares d'accompagnement, peu onéreux (aux alentours de 5 $ aux USA), mais on s'ennuie un peu sur la longueur de par leur manque de complexité.
Je conseille donc plutôt le #2000, en version Maduro, plus typée.

#3000 Natural : 2.5/5
#3000 Maduro : 3/5

samedi, novembre 05, 2011

Que le charbon dévore blogspot !

J'ai eu la mauvaise idée de tester leur nouvelle interface (pas de souci on sauvegarde tout qu'ils disent), un bordel monstre, et le temps de revenir à l'ancienne, toute mon organisation est chamboulée, le disclaimer a sauté ainsi que mes compteurs de visite. Fuck...
Mise à jour au 06/11/11 : restauration de la plupart de mes liens, de mon lecteur flash, de mon compteur de visites, remise en page (ajout d'un moteur de recherche et d'une boite de notification par mail à la parution d'un nouveau billet dans la colonne de droite).
Evolution (cosmétique) possible si je pige comment ça marche. Navré pour les changements (mineurs), vous pouvez envoyer un mail d'insultes à blogspot.

CAO Brazilia - Box Press Vs Anaconda

Cigares d'origine nicaraguayenne, hormis la cape made in Brésil.

                                           (Pour une fois j'ai réussi la photo...à peu près)

Le Box Press est un genre de Corona Gorda carré, l'Anaconda un Salomon. Je ne pense pas que cette gamme soit disponible en France mais pour info, ils tournent pour le 1er autour de 6 $ et le 2nd de 7$.
Hormis le visuel impressionnant avec des capes très sombres, je suis tombé sur le luc en découvrant après décollage que les deux fusées ont dans le réservoir du méthanol tabac du Nicaragua tant ils me sont parus éloignés de la ligne de goût habituelle de ce terroir (c'est une ritournelle chez moi, je l'utilise beaucoup pour marquer ma stupéfaction toute nicaraguayenne).
Comme d'habitude chez CAO, les vitoles sont assez linéaires, mais calées sur des arômes plaisants de bois exotique, d'épices (très) douces, des notes persistantes de réglisse très agréables (pourvu qu'on soit fan de Cachou Lajaunie, en moins sauvage tout de même) et des touches de café froid sur la fin.
Les deux navettes se distinguent essentiellement par leurs tailles (au cas où ça ne sauterait pas au pif sur la photo) et leurs vitesses de croisière, le Box Press étant (relativement) plus puissant que l'Anaconda qui prend son temps pour dérouler sa partition au point que je me suis demandé plusieurs fois lors du 1er tiers si je ne tirai pas sur une flûte traversière, le son en moins (comptez un peu moins d'une heure pour le 1er, deux heures pour le 2nd).
Présentés comme des "full bodied" (ces yankees, quelle bande de délicats du palais), je les rangerai plutôt dans les cigares moyennement puissants à l'exception du final assez roboratif, des cigares à fumer l'été en plein air et moins à destiner aux séances de méditation contemplative.
Après les déceptions coup sur coup des CAO Vision Prana dont j'ai parlé il y a quelques semaines et des CAO Edition Soprano (dont je refuse de parler tant ces bouses infâmes font mauvaise publicité à l'excellente série de HBO), je suis soulagé de pouvoir parler d'une production de CAO en bien sans avoir ouvert mon porte-feuille pour rien.
Seul bémol à apporter suite à plusieurs fumages, une fâcheuse tendance à retrouver des brindilles de tabac relativement larges et dépourvues de feuilles sur le Box Press, et qui gênent parfois un peu le tirage. La sélection des feuilles n'est donc pas toujours très rigoureuse, semble t'il.

CAO Box Press : 3/5
CAO Anaconda : 3.5/5

(Et merci à arsa_no_shinigami dont le pseudo est trèèèès long à taper et mémoriser pour m'avoir tenté sur ce coup, il échappe aux coups de fouet).