dimanche, décembre 11, 2011

Perdomo

Voila une fabrique issue du Nicaragua. Une fois n'est pas coutume, j'ai décidé de faire un tir groupé réunnissant 8 vitoles d'un coup tant le fiasco a été retentissant. De mémoire, ça ne m'était encore jamais arrivé, d'autant que je suis un fan du terroir nicaraguayen.
La déception est telle qu'il a fallu que je me motive à coups de fouet pour les prendre en photo pour le plaisir des yeux du visiteur plus ou moins assidu, et en faire un CR (qui sera bref). Je pense d'ailleurs sérieusement, tel Siméon le Stylite, à partir méditer sur ce naufrage en haut d'une tour de 15 mètres.
Au casting, et classés du moins mauvais au pire (encore que pour le pire, difficile de les étalonner) :

Perdomo Lot 23 Robusto (Claro, Connecticut, Maduro)

Perdomo 10th Anniversary Champagne Robusto

Perdomo 10th Anniversary Maduro Figurado

Perdomo 10th Anniversary Champagne Torpedo

Perdomo 2 (EL) Robusto (Claro, Maduro). 

Les Lot 23 sortent (timidement) du lot (nom prédestiné) et sont assez sages mais pas désagréables. Les arômes sont simples mais le prix, autour de 4$, est doux et incite à l'indulgence.
Le 10th Anniversary Maduro Figurado est fumable bien qu'on s'ennuie ferme en sa compagnie malgré sa forme peu commune.
Ca se gâte avec la Série Champagne, 1 $ plus cher, mais quand on fait passer de la pisse d'âne pour de la Veuve Clicquot, l'inflation, même légère, sonne comme de la provocation. Mention spéciale au Torpedo, piquant dès le départ, insipide au milieu, pour retrouver son piquant sur la fin.
On atteint cependant le summum du foutage de gueule avec les Perdomo 2 dont on se réjouit que ce soient des éditions limitées tout en déplorant le fait même de leur existence.
J'ai mis des notes de 3/5 pour les Lot 23, le reste mérite au mieux l'indifférence, au pire le mépris.

Je tiens néanmoins à saluer Nick Perdomo pour avoir réussi le casse du siècle avec ses bouses infâmes, et m'avoir bien niqué en long, large et travers.
Chapeau l'artiste ! Plus fort, faut aller chercher la chaine de Ponzi. Nick Perdomo, le Madoff du cigare !

6 commentaires:

Mohamed a dit…

J'admire ton sens du sacrifice, te faire toute la gamme c'est limite du SM :))

Erwan a dit…

Ouais, et encore, le SM, quand on aime, on a au moins le soulagement de jouir à la fin, alors qu'avec les Perdomo, tu débandes aussi sec. Les boules !

Ads a dit…

D'un autre coté, qui ne tente rien n'a rien et parfois de la bouse...

Erwan a dit…

T'es un sage toi, je vais le graver dans le marbre et le répèter comme un mantra ! :p

Twangking a dit…

Ha ha! J'étais passé à côté de ce billet...
Fumé uniquement le robusto Lot 23, pas eu envie d'y revenir tellement je m'étais fait chier !

Erwan a dit…

Un cauchemar cette marque, pire, un crachat au visage du fumeur curieux !