mercredi, mai 26, 2010

El Triunfador - Corona

Boosté par le succès d' une série limitée à un module (Lancero Maduro), Pete Johnson a élargi la gamme El Triunfador avec six nouveaux modules, permanents mais distincts, qualifiés de "Natural" par opposition à Maduro.

Ne sachant pas du tout à quoi m' attendre et emballé par les Tatuaje Brown et Red Label, j' ai opté pour une boite de Coronas, tout Nicaragua excepté le cape d' Equateur.



Bonne pioche ! C' est un cigare plaisant, assez léger, qui se rapproche à mon avis de la ligne de goût des Tatuaje Red Label, mixant le boisé avec des notes caramelisées assez gourmandes. La puissance monte doucement mais restera raisonnable et destine ce cigare plutôt à la matinée ou en apéritif, en prenant soin de ne pas l' accompagner d' un breuvage trop puissant qui effacerait ses arômes. Orientez vous vers un thé, ou un Mojito pas trop corsé.

Le mot qui me vient est friandise. Ce n' est pas un cigare de dégustation, quoique je testerai un module plus conséquent pour me faire un avis plus général sur la marque, plutôt un bonbon qui vous réveille les papilles en douceur façon roudoudou. En cela, il joue sans lui ressembler dans la même cour que le Perlas miellé de Trinidad.



Le tatoué confirme une fois de plus que le succès de ses cigares n' est pas un hasard, le seul bémol étant qu' il ne se trouve pas en France. Vous le trouverez outre-Atlantique autour de 150 $ la boite. Une bonne affaire, assurément.

4/5 sur l' échelle de gloups/miam/slurp.

4 commentaires:

frèretuck a dit…

Erwan bonjour,
je suis allé bien loin dans tes dégustations, me rappelant de celle-ci. L'occasion m'a été donné de me procurer quelques modules. Et pour tout dire je fume actuellement mon premier "Triunfador". Pour ma part je ne trouve pas le côté roudoudou que tu décris (et c'est dommage) mais plutôt dans le premier tiers du poivre et du café torréfié dans un deuxième temps, ce qui ne va pas pour me déplaire, mais si tu as des envies de douceur façon roudoudou,j'ai acheté dernièrement en Allemagne (chez Baumert à Kehl)une civette proche de Strasbourg, trois Brick House Robusto histoire de voir... Là surpris, du crémeux et du roudoudou, certes bien plus léger que celui-ci mais un cigare tout en douceur pour des matinées hivernales où l'on a envie de se faire cajoler le palais. Je pense refaire l'expérience car il me semble intéressant d'avoir ce type de modules dans sa cave.
Cordialement Pierre

Erwan a dit…

Je note ça m'intéresse !
Comme quoi les impressions... J'en ai refumé et je trouve ça toujours crêmeux mais si je trouve ceux que tu me conseilles j'essaierai assurément !
Merci Pierre.

EMS a dit…

Redécouverte de ce billet, et comme je me demandais comment aborder les productions (pléthoriques) de Pete Johnson, cela me semble un bon choix d'introduction. Est ce du Nicaragua, Dominicain ou top secret ?
Quoi qu'il en soit, mille merci pour ta prose sur ton blog, je te lis avec grand plaisir depuis un moment et tu accompagne sans le savoir mon retour au cigare.

A te relire, ici ou ailleurs.

Erwan a dit…

C'est Nicaragua, l'ami, c'est marqué en haut... C'est pas mal, assez doux, proche de la gamme Red Label, la Brown étant plus puissante. Un bon petit cigare d'apéro, l'été, pas très rassasiant.
Pour Pete Johnson et ses marques, tape son nom dans le moteur de recherche du blog, tu trouveras plusieurs billets.
Merci pour la prose, j'espère que tu n'es pas marié ou alors que ta femme ne déteste pas le cigare sinon c'est moi vais prendre les coups de poêle à frire !
Au plaisir, ici ou ailleurs.