jeudi, décembre 22, 2011

Aux curieux

Je reçois quelques mails pour me demander comment je trouve mes cigares non distribués en France. Réponse : mon tonton des Amériques m'en envoie la plupart du temps gratuitement ou que je lui rembourse si ce n'est pas un cadeau mais une demande spécifique, les prix sont donc purement indicatifs pour les prendre en compte dans la notation des vitoles.
Je rappelle pour information que l'achat sur le net de tabac est prohibé en France, et que ce blog n'a pas pour vocation d'inciter en aucune façon à enfreindre la législation en proposant des liens vers des sites de vente, ici ou par mail, ni d'inciter à fumer.
Muchas gracias.
Eljuan.

vendredi, décembre 16, 2011

10ème billet d'humeur

La Une du torche-cul magazine Le Nouvel Observateur* de cette semaine :


Le cigare a bon dos quand on veut dénoncer ceux qui se goinfrent. Qu'importe que la majorité des amateurs aient des moyens modestes, que beaucoup mettent de côté pour s'offrir un petit moment de plaisir deux ou trois fois dans la semaine, on nous ressort toujours les vieilles ficelles pour marquer les esprits, la bonne vieille imagerie populaire.
C'est d'autant plus amusant de la part de l'Obs', dont les éditocrates (qui se gardent bien de dévoiler leurs salaires) ont durant des mois complaisamment orchestré la campagne médiatique de DSK (350.000€ par an au FMI, sans compter les dizaines de millions d'€ de son épouse en tableaux et oeuvres d'art).
L'Obs' qui était dirigé par Mr Denis Olivennes, ex directeur de la FNAC parti chez Lagardère et meilleur ami de Carla Sarkozy, avant que lui succède Mr Laurent Mouchard-Joffrin, fils de Jean-Pierre Mouchard, éditeur, homme d'affaires puis gestionnaire de fortune, propriétaire d'un château dans le Vendômois et d'un yacht où le courageux Laurent qui n'aime pas le cigare et les goinfres qui le fument passait ses vacances avec Jean-Marie Le Pen, pas vraiment réputé pour être un smicard.
Je conseille donc aux esprits embrumés de l'Obs' d'abandonner leur rond de serviette au diner du siècle et le caviar qui va avec; et de sortir dehors prendre un peu l'air, ils verront que tous les fumeurs de cigare ne se retrouvent pas dans le CAC 40 et qu'il serait grand temps qu'ils nous lâchent la grappe avec leurs couvertures putassières pour vendre leur médiocre canard !

(*Pas de bol, ça tombe sur eux mais ça vaut pour tous les plumitifs qui nous saoulent avec leurs clichés moisis).

jeudi, décembre 15, 2011

Plagiat, inspiration ou hommage ?

Glanées sur le web, les photos d'un D4 de Partagas (cubain), et d'un Habana Leon Serie F No.2000 de Don Pepin (du Nicaragua, label disparu depuis).

© nicetightash.com

© Mattscigar.com


dimanche, décembre 11, 2011

Perdomo

Voila une fabrique issue du Nicaragua. Une fois n'est pas coutume, j'ai décidé de faire un tir groupé réunnissant 8 vitoles d'un coup tant le fiasco a été retentissant. De mémoire, ça ne m'était encore jamais arrivé, d'autant que je suis un fan du terroir nicaraguayen.
La déception est telle qu'il a fallu que je me motive à coups de fouet pour les prendre en photo pour le plaisir des yeux du visiteur plus ou moins assidu, et en faire un CR (qui sera bref). Je pense d'ailleurs sérieusement, tel Siméon le Stylite, à partir méditer sur ce naufrage en haut d'une tour de 15 mètres.
Au casting, et classés du moins mauvais au pire (encore que pour le pire, difficile de les étalonner) :

Perdomo Lot 23 Robusto (Claro, Connecticut, Maduro)

Perdomo 10th Anniversary Champagne Robusto

Perdomo 10th Anniversary Maduro Figurado

Perdomo 10th Anniversary Champagne Torpedo

Perdomo 2 (EL) Robusto (Claro, Maduro). 

Les Lot 23 sortent (timidement) du lot (nom prédestiné) et sont assez sages mais pas désagréables. Les arômes sont simples mais le prix, autour de 4$, est doux et incite à l'indulgence.
Le 10th Anniversary Maduro Figurado est fumable bien qu'on s'ennuie ferme en sa compagnie malgré sa forme peu commune.
Ca se gâte avec la Série Champagne, 1 $ plus cher, mais quand on fait passer de la pisse d'âne pour de la Veuve Clicquot, l'inflation, même légère, sonne comme de la provocation. Mention spéciale au Torpedo, piquant dès le départ, insipide au milieu, pour retrouver son piquant sur la fin.
On atteint cependant le summum du foutage de gueule avec les Perdomo 2 dont on se réjouit que ce soient des éditions limitées tout en déplorant le fait même de leur existence.
J'ai mis des notes de 3/5 pour les Lot 23, le reste mérite au mieux l'indifférence, au pire le mépris.

Je tiens néanmoins à saluer Nick Perdomo pour avoir réussi le casse du siècle avec ses bouses infâmes, et m'avoir bien niqué en long, large et travers.
Chapeau l'artiste ! Plus fort, faut aller chercher la chaine de Ponzi. Nick Perdomo, le Madoff du cigare !