samedi, juillet 08, 2006

Et un dominicain, un !

Patatra !

Après plusieurs essais infructueux hors Cuba et Nicaragua, les finesses du Honduras et de Saint Domingue m' échappaient encore. Néanmoins, impossible n' étant pas breton, et encore moins erwanesque, je persiste à grands renforts de tubes de dentifrice (après dégustation) à m' aventurer dans ces deux contrées jusque là hostiles pour tenter d' y trouver un peu de bonheur.

Bingo ! Le Robusto de 12 Stars, marque dominicaine semble t' il assez récente en France, proposé au tarif de 2,50 € (à l' unité) et en fagot, me rappelant par là même ce bon vieux Machetero qui m' accompagne le matin.

Déballage frénétique, cape fine et fragile, odeur sympa (pas le côté bouse séchée du Bundle selection), j' y mets le feu... Essentiellement boisé (promenons nous, dans les bois, pendant que le cubain n' y est pas), il monte gentiment en puissance (relative) et gagne en saveurs épicées jusqu' au final.

Pour l' initié, il ferait je pense un bon cigare du matin ou à fumer en ballade par un vent force 4, et pour le débutant une bonne initiation à moindres frais au terroir dominicain.

Last but not least, le fagot est composé de mémoire de dix vitoles, ce qui réduit les risques en cas de gourrance, comme par exemple avec ce fagot de 25 Robustos de Zamorano qu' il a fallu que je fume avec le renfort de mon entourage (je suis toujours très partageur quand il s' agit d' écouler mes fonds de cave pourris).

Ca m' a réconcilié avec les dominicains et du coup, j' escompte leur lâcher quelques euros si je trouve d' autres vitoles de bon aloi comme celle là.

Tentez le coup.

P.S : pour éviter comme moi de passer pour un gland, la marque 12 Stars se prononce Twelve Stars, soit Touèlve Stalz pour les non anglophiles. Entrainez vous chez vous avant de passer à la civette, c' est compliqué à prononcer mais pas mauvais à fumer.

*Erratum* : comme quoi j' assume mes bourdes, après investigation, c' est Stars et non Twelve Stars, twelve indiquant le nombre de vitoles par botte.