samedi, mars 19, 2011

Illusione - CG4 White Horse

J' avais lu il y a quelques mois sur le blog de Guillaume Tesson un article assez élogieux sur ce cigare qui avait éveillé ma curiosité. Je m' en suis procuré une boite et je n' ai pas pu attendre bien longtemps avant de les goûter tant ils sont appétissants à regarder.



Le module est un Corona Gorda, que j' affectionne particulièrement, et qui limite les risques quand on ne connait pas un cigare puisque ni trop court ni trop long. Les capes sont sombres, tirant sur le chocolat, et assez épaisses au toucher. Comme souvent chez les nicaraguayens, le cigare est ferme et compacte mais une fois décapité, le tirage est excellent (ça parait presque un pléonasme de le noter).

Les arômes et la ligne de goût générale me rappellent immédiatement les Tatuaje Brown Label de Pete Johnson en moins corsé. De fait, le Cg4 démarre en douceur et ce n' est vraiment dans le dernier tiers qu' il délivrera un regain de puissance, mêlant arômes boisés, fruits secs, café et touches de caramel.

Je vais les laisser reposer quelques jours (si j' y parviens, je suis gourmand) pour voir comment ils évoluent mais j' aime d'ores et déjà beaucoup ! Une excellente alternative aux Tatuaje que je placerai en terme de puissance entre le Brown Label (plus puissant) et le Red Label (le plus doux). Si j' avais fumé le Cg4 débagué, j' aurais d' ailleurs parié sur un cigare made by Pete Johnson, un compliment tant ses cigares sont excellents. Il faudra désormais compter avec les Illusione, de sérieux concurrents quoique complémentaires à mon sens même si contrairement aux Tatuaje, les Illusione ne sont pas disponibles en France.

Une curiosité : le cigare est composé exclusivement de tabac du Nicaragua mais il est façonné au Honduras.

Note : 4.5/5

Merci Guillaume (à qui j' aurais envoyé la facture si le cigare n' avait pas été bon...krkrkr) ! ;-)

jeudi, mars 10, 2011

8ème billet d' humeur

Hier soir, j' ai fumé un excellent Ashton VSG Belicoso en regardant le documentaire "Inside Job" dédié au monde des grandes institutions financières internationales, à l' origine de la dernière crise économique mondiale de 2008.


Un documentaire à proprement parler hallucinant, démontrant les effets de la dérégulation financière sur l' économie mondiale et le citoyen ordinaire.
Rares sont les professionnels du secteur qui ont accepté de témoigner; le courage des banksters étant inversement proportionnel à leur voracité quand il s' agit d' assumer publiquement leurs malversations, ils préfèrent envoyer leurs lobbyistes quelque peu balbutiants faire le service après vente (les auditions devant les députés et les réponses aux quelques interviews sont surréalistes)...
On y apprend entre autres que la consommation de cocaïne et de prostituées y est courante et couverte par les frais généraux, que le monde politique et les grandes écoles de commerce sont corrompus à coups de subventions à hauteur de milliards de $ pour prôner aveuglément la dérégulation, que les banques savaient qu' elles proposaient des crédits pourris contre lesquels elles spéculaient secrètement en jouant sur les deux tableaux, qu' elles n' ont jamais été aussi riches qu' après leur renflouement et qu' in fine, depuis l' élection d' Obama, rien n' a changé puisque les hommes responsables de ce système qualifié par certains experts de "chaine de ponzi à grande échelle" font partie aujourd'hui de son administration.
Un documentaire que chaque citoyen devrait voir, raison pour laquelle je mets à disposition de ceux qui ne pourraient se payer le DVD le lien pour voir le documentaire en ligne ici (cliquez).
A l' heure où les pays arabes font leurs révolutions et à un peu plus d' un an des présidentielles, il serait temps que nous fassions la nôtre...