mercredi, février 25, 2009

And the winner is...

Passablement déçu mais pas surpris que l' immense Mickey Rourke soit reparti bredouille des grotesques oscars (Sean Penn méritait un prix, mais pas cette guimauve bricolée à coups de clichés éculés de Slumdog Millionaire à part l' oscar de la tartignolerie), j' ai décidé pour me remettre - et en attendant que réparation soit faite au Festival de Cannes - d' accorder un prix citron au pire cigare que j' aurai expérimenté depuis que j' ai entrepris de défricher la planète vitole.

And the winner is...(roulement de tambour)...?



El Comay ! Les fidèles qui suivent ce blog savent que je ne recule devant rien pour essayer de nouveaux cigares avant de les conseiller, ou pas. M' a donc été proposé un fagot de Comay, cigares des Philippines, vendus au prix de 10 € soit 1 € la pièce. Etant en perpétuelle recherche de cigares peu onéreux pour alterner avec mes Machetero, j' ai délié ma maigre bourse pour tenter l' aventure...qui a vite tourné court.

7 têtes sur 10 étaient mal façonnées ou carrément fendues, et une odeur de gazon fermenté (compost) à l' ouverture m' a vite fait grincer des dents. Quant au goût, je serai bref puisque je n' ai pas dépassé les 3 premiers centimètres, il a le goût de l' odeur.

Jamais de mémoire de fumeur je n' avais jeté de cigare en cours de route, une injure à mes yeux aux petites mains qui les façonnent et un crève-coeur pour le porte-monnaie; ce fut hélas une première. Je précise qu' un cobaye avait été choisi en éclaireur, et que le cigare avait fini dans le poêle à bois...

Pour une fois, l' avertissement sanitaire est approprié : "Fumer (des Comay) peut entrainer une mort lente et douloureuse".

Bien à vous.

P.S : Peintre m' ayant collé un tag me demandant "si j' avais 500 euros et 500 secondes à vivre", je réponds en philantrope éclairé que je mettrais le temps et la somme impartis à profit pour contacter un philippin téméraire et dans le besoin afin qu' il emmène avec moi dans la tombe (si possible de mort violente) le cuistre à l' origine de ces épouvantables bâtons qu' il a le culot de nommer cigares.